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Ouagadougou / Abidjan, 29 juillet 2025 – Le décès controversé d’Alain Christophe Traoré, alias Alino Faso, en détention à Abidjan, provoque une vive réaction du gouvernement burkinabè, qui rejette fermement la version officielle ivoirienne et exige des éclaircissements immédiats.

Arrêté en janvier 2025 pour des accusations d’espionnage que le Burkina Faso qualifie d’« infondées », Alino Faso serait décédé à l’école de gendarmerie d’Abidjan le 24 juillet 2025, selon un communiqué du procureur ivoirien diffusé seulement trois jours plus tard via les réseaux sociaux . La Côte d’Ivoire affirme qu’il se serait donné la mort par pendaison après une tentative de mutilation.

Le Burkina Faso rejette catégoriquement cette version, dénonçant un « déni de justice » et critiquant la retenue des autorités ivoiriennes, qui n’auraient informé ni la famille, ni l’avocat ni l’ambassade burkinabè de la disparition. Il faut plus de 72 heures pour que le décès soit rendu public, ce que le gouvernement burkinabè interprète comme une tentative de dissimulation.

Face à cette affaire, Ouagadougou a saisi la chargée d’affaires ivoirienne et exige en urgence :

la vérité complète sur les circonstances du décès,

le rapatriement immédiat de la dépouille pour des obsèques dignes et nationales.
Le gouvernement burkinabè affirme qu’il suivra cette affaire jusqu’à la manifestation totale de la vérité. Il a également adressé ses condoléances officielles à la famille du défunt et à l’État ivoirien, tout en affirmant que la mort d’Alino Faso « ne restera pas impunie »

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